L’orangé et le bleu chez Cendrars, simultanément

Philippe Enrico

Resumo


Lors de leur première rencontre à Paris en 1923, Blaise Cendrars
offre à Tarsila do Amaral une petite peinture à l’huile sur carton, intitulée depuis Torre Eiffel, une des rares peintures que Cendrars ait peintes, dix ans auparavant, avec les couleurs de son ami Robert Delaunay. Vingt-deux ans après son dernier séjour au Brésil, Cendrars va dédier à Tarsila le dernier récit
de ses mémoires, qui a pour décor la fazenda du “Morro Azul” d’un certain Oswaldo Padroso, l’inventeur d’une nouvelle constellation, la “Tour Eiffel Sidérale”, qui va donner son nom au récit. Dans l’ambivalence des contrastes simultanés, orangés de la passion et bleus de l’introspection vont se mêler une vie durant, tout comme aventure et écriture, la braise couvant sous la cendre,
tel que le poète nous le chante pour toujours.

Palavras-chave


Blaise Cendrars; Tarsila do Amaral; Tour Eiffel; Contraste simultané; Ambivalence.

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DOI: http://dx.doi.org/10.17851/2358-9787.18.1.159-174

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O Eixo e a Roda: Revista de Literatura Brasileira
ISSN 0102-4809 (impressa) / ISSN  2358-9787 (eletrônica)

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